«Tu sais quoi? Tu es la pire fille que je connais, tu es qu'une garce! Je ne sais même pas pourquoi ils te gardent dans leur équipes, tu es une sorcière! Tu n'as pas ta place ici!» Qu'elle banalité...Ces derniers temps je ne sais pas pourquoi j'ai le droit a de nombreuses déclarations de haine. Peut être que j'ai fais quelque chose de mal, franchement je m'en fous Ce n'est qu'un discours de gamine parmi tant d'autres. Je suis partie trois semaines dans un pays où les blonds de plus d'1m80 sont rois et a mon retour rien n'a changé. Les gens sont toujours aussi bêtes. « Oh pauvre chérie...Je suis désolée. C'est vrai, je ne suis pas gentille. Je ne devrais pas parler ainsi, ni même faire partie des X mens tu as raison...Je vais faire des efforts et montrer que j'en suis digne...C'est ce que tu aurais aimé que je dise. Allez bye.» Ces trois semaines ont été reposante, enfin je crois, les gens regardait mes cheveux d'une façon différente. Certaines même sont venues m'en parler et pour une fois je n'ai frappé personne! Ils ont été gentils, accueillants, souriant et aussi charmants. Bon il y a eu deux trois personnes que j'aurais aimé tué sur place et qui ont adoré me rencontrer, un fou qui s'amusait a m'appeler alors qu'il urinait dans un coin – je crois qu'il a jamais eu affaire a une fille comme moi – et a un vieux qui regardait trop mon short avec insistance. Les pauvres...Je n'aurais pas osé a leur place. Mais sinon c'était relativement calme A part la fois où je suis tombée nez a nez avec un type qui ressemblait a un zombie. Un américain si j'en crois par son accent, un certain Hills. Agent du SHIELD, on a été présenté. Oui j'ai été envoyé en 'mission'. A mon avis c'était un moyen délicat de la part de Charles de me donner quelques vacances. Mais ça en valait la peine, a part le fait que je n'ai pas vu le truc qui me sert de meilleur ami depuis, tout va bien. En parlant de Lavann, je tiens a le dire, même si ça me brûle la bouche d'oser le faire...Il me manque, je l'avoue. Et aussi que je suis entrain de le traquer sur les toits des immeubles. Non je n'ai pas l'air d'une folle, juste d'une fille qui n'a pas pu aller en hauteur pendant vingt et un jour. Et franchement je savoure. Monsieur est sans doute chez lui, mais la dernière fois que j'y suis allée j'en garde un mauvais souvenir. Et puis actuellement il fait nuit...Oh oui autre chose de normal, je suis arrivée il y a même pas une heure et je veux aller le voir. Plus ça va plus je me demande si je suis pas folle en vrai...Sauter de toits en toits, rien de plus facile pour moi. C'est si simple que même un gamin de huit ans pourrait le faire si il n'a pas peur du vide. Déjà a cet âge je m'échappais de mon lit pour passer par la fenêtre et m'enfuir sur le toit, admirant Polaris et d'autres étoiles. C'était le temps où j'avais encore le temps de faire ça, a présent soit je me fais agresser sur les toits soit j'attends que mon meilleur ami termine sa cigarette. Mais ça ne me gêne pas. Même sa cigarette m'a manqué! Et puis une fois quand j'ai commandé un café, le vendeur a commencé a me draguer et je l'ai dis. Oh oui je l'ai dis... «Merci, mon copain adore le café. Ça fera quarante couronnes du coup?» Mais c'était un moyen de me débarrasser de lui sans attirer l'attention. Et sans user de mes poings. Un super moyen, je vous le dis! Je pense qu'un jour Ciel devrait aller au Danemark, c'est très joli. Avec un peu de chance la prochaine fois on m'enverra au Japon, me reste plus qu'a rêvasser dans mon coin. Enfin ça serra pour plus tard vu que j'arrive près de chez lui. Je fais léviter le verrou de sa fenêtre et m'y glisse, doucement, sans un bruit. Et moi au moins je n'ai pas un Valshe qui m'hurle dans les oreilles. Et comme la première fois, sauf que cette fois ci les rôles sont inversés une jolie princesse me regarde de son lit. « Salut » Je sais pas si c'est compréhensible pour lui, ou alors il va s'écrouler de rire, non, me traiter de perverses si jamais il dort nu...Génial. Mais bon, c'est le risque. «Ciel» . Je lui sourie, et ferme la fenêtre.

Quelle putain de semaine. Je souffle lentement la fumée de ma cigarette, fixant droit devant moi. Adossé au mur de ma chambre, je profite de ce moment de 'calme'. Moi ? Flemmard ? Ahah, vas crever. Pour commencer chronologiquement, il y a eu vingt morts donc vingt dossiers à trafiquer en même temps, rien de mieux à faire qu'une course contre la montre contre le SHIELD, la police New-Yorkaise, et l'administration. On ne pouvait pas se permettre de laisser un seul indice, autrement dit : c'était déjà assez la merde comme ça pour qu'on plonge encore plus dedans. Ensuite, déménagement du Troisième. Le SHIELD avait grillé un de nos immeubles : conséquence, 20 morts. Alors on a tout refait à notre manière, plus d'erreur, plus de conneries. Pour continuer, la chasse. J'ai tuée Âme Yggdrasil. Enfin, en principe oui. C'est compliqué à expliquer la manière dont ça s'est passé, disons que j'ai tuée l'agente du SHIELD en laissant la gamine en vie (thnks fr ths Noise...). Donc après : s'occuper du SHIELD. Ensuite ? Les missions Lavann. C'est pleine saison en ce moment, les commandes arrivent à un rythme croissant et même si je suis second au Troisième, j'ai des devoirs à tenir dans l'entreprise familiale. En parlant justement de poste au Troisième, qui veut dire lieutenant, veux dire taff. Des masses de choses à régler, à calculer à la perfection, à prévoir, à faire communiquer, à mettre en place. Bordel. Et pour couronner le tout, ce petit frère que j'aimerais assassiner plus que tout qui puise dans mon énergie comme un vrai crétin.
Voilà, maintenant tu sais le pourquoi du comment j'en suis arrivé là : En plein milieu de la nuit à me fumer une clope pour fêter le premier instant de repos que j'ai pu avoir en quelque semaines. J'ai entendue dire que Lazuli était partie en mission en Europe, je me serais bien gêné pour passer la faire chier, surtout que maintenant j'ai plus besoin de prouver que je peux faire ce que je veux, mais y'a des moment comme ça ou entre passer voir ta meilleur amie et risquer la mort du Troisième / te mettre à dos un armée de tueurs à gages surexploités de travail, ça t'arrive d'être raisonnable (on y crois ouais, la prochaine fois le monde pourrait bien exploser rien à foutre je me taille quand même).

Éreinté, sans prendre la peine de me changer ni même de faire quoi que ce soit d'autre du genre manger, vérifier les dossiers, boire un café, entretenir mes armes... (en effet, j'ai beau avoir un comportement de je-m'en-foutiste complet, c'est totalement l'inverse. Mais ça c'est un secret entre toi et moi), je finis par me coucher, bien décidé à pioncer pendant trois jours (au diable mes problèmes de sommeil). Je ferme les yeux, deux minutes passent quand mes yeux se rouvrent automatiquement lorsque mes oreilles leur communiquent le son de bruits de pas en provenance du toit. Sur mon toit. Je serais bien monté défoncer la gueule à l'intrus osant s'incruster sur mon territoire, mais honnêtement je suis crevé, alors je vais lui laisser une chance. Puis les pas se rapprochent de plus en plus, quand je finis par remarquer qu'ils se sont arrêtés juste au dessus de ma fenêtre. Je retiens un soupir et mon bras se glisse sous mon oreiller. J'attrape un glock normalement noir, chargé à fond. Il ouvre ma fenêtre. Sous mon lit je devrais trouver un second glock. Sur ma table de nuit quelques couteaux et poignards, et au dessus de mon pieu des bobines de fil ultra tranchants... avec les sabres japonais. J'attends qu'il rentre pour vider mes nerfs -mes chargeurs- et le transformer en passoire quand je reconnais la voix de Lazuli. Je referme les yeux, mes doigts envoient mon gun plus loin, et je passe ma tête sous mon oreiller. « Si tu t'attends à ce que je bousille ma basse sur toi, rêves encore Luli. Je suis civilisé, moi. » Quand je pense que j'ai faillis la tuer sans le vouloir... « Tu sais, la porte d'entrée aussi c'est bien... Je savais pas que c'était ton trip d'observer les mecs dans leur sommeil, espèce de perverse. » Je ris dans mon lit, à elle de se coltiner ce surnom.