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Kansas City Shuffle - Keith & John
J. Keith Albarn
J. Keith Albarn
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Date d'inscription : 01/08/2015
Mar 18 Aoû - 23:07
Je suis bien content d'avoir une mission pour m'occuper ce soir. Il n'y a rien à la télé et ça fait plus d'une semaine que je n'ai eu aucun travail de la part du Général. Lequel Général doit être cocu ou criblé de dettes car son humeur se dégrade de jour en jour. Il ne se donne même plus la peine de me faire un briefing et se contente de me jeter un dossier que je rattrape au vol. Je quitte son bureau sans un mot. Je pense que le fait que l'unité 314 soit uniquement composée de moi-même le fatigue. C'est vrai que ce serait sympa d'avoir d'autres frères d'armes avec moi. Enfin bref. Je m'assied dans la salle de repos du QG et j'ouvre le dossier.

Mes missions me conduisent souvent dans des endroits exotiques. Je me suis déjà rendu - et j'ai déjà commis plusieurs meurtres commandités - en Russie, en Moyen-Orient, en Amérique du Sud... Mais mes missions se passent rarement aux États-Unis. C'est pourtant le cas aujourd'hui. Ma cible s'appelle Alan Smithee, qui est officiellement un homme d'affaire et officieusement un des plus gros fournisseurs d'armes d'un groupe armé de terroristes. Si être un riche homme d'affaire n'est pas un crime, donner des gros calibres à de vilains méchants messieurs cagoulés qui tirent sur des gens dans la rue est passible de mort. Surtout au sein de l'unité 314.

Cette mission m'emmène à Kansas City. Je n'y ait jamais mis les pieds, mais heureusement, la section logistique de l'unité fait bien les choses. Ils joignent à chaque fois une photo du lieu où je dois me rendre. Ce que je fais d'ailleurs sur le champ. C'est une ville assez sympa, avec du soleil et tout ce qu'il faut pour vivre. J'achète des donuts et je commence à déambuler dans les rues. J'ai tout le temps que je veux, ma cible ne se pointera que ce soir à son hôtel, si j'en crois le dossier de repérage. Je ne sais pas encore si je me mettrais sur le toit d'en face avec un fusil de précision ou si je rentrerais en personne dans sa chambre pour l'éliminer. Quoiqu'il en soit, j'en profite pour me balader un peu.

Quelques heures plus tard, je me trouve en bas de l'hôtel de la cible. J'ai changé de vêtements pour passer inaperçu dans ce palace, troquant mon jean et mon blouson de cuir pour un costume en soie véritable, noir à fines rayures blanches. Je réserve une chambre au même étage que celui de Smithee. J'aurais bien aimé avoir celle d'en face, lu tout au moins une chambre adjacente, mais la seule encore libre est au bout du couloir. C'est déjà mieux que rien. J'ai récupéré dans l'armurerie du QG un prototype de pistolet totalement silencieux. C'est une occasions en or pour le tester sur le terrain. Selon mes renseignements, Alan Smithee ne va nulle part sans ses cinq gardes du corps. Ce sont eux qui occupent les chambres mitoyennes. Il faudra que je fasse mes affaires en silence pour ne pas le retrouver avec cinq colosses, et anciens des forces spéciales de surcroit, sur le dos.
J. Keith Albarn
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Ven 4 Sep - 16:21
Je suis dégoûté de recevoir ma première mission pour ce soir. J'ai un tournois de poker qui m'attends avec plusieurs millions à la clef.
Mais pendant le rendez-vous, mon supérieur a été très clair avec moi : c'est ça ou me frapper dans la bouche en public jusqu'à ce que j'accepte.
Franchement j'ai pas envie de me faire mal voir pour une fois, et puis je tiens à ma dentition, du coup j'ai accepté et je l'ai enfermé dans un cauchemar sans fin, parce que c'est pas bien de menacer quelqu'un. Les gens autour se foutent de sa gueule.

Bon d'après ce que j'ai compris, je dois tuer un certain Alan Smithee, respectable homme d'affaire officiellement, et accessoirement fournisseurs d'armes illégale. Celui-ci travaillais pour nous, juste avant de tomber dans la paranoïa, et, de finalement fournir les terroristes barbus et les indépendantiste mormons... en gros, un Connard. En ce moment, il se terre dans un hôtel de Kansas City avec cinq gorilles serviles, Cependant, selon les informateurs du Troisième, ma cible aurait pris conscience qu'une armée privée serait bon pour son commerce, surtout si elle contient des toutous à pouvoir. Bref, cet assassinat ne sera pas de la tarte, surtout seul.

Pour cette mission, j'aurais besoin de beaucoup plus que mon pouvoir, j'ai prévu un tranquilliser de rhinocéros, au cas où il aurait des complications, une valise d'affaire, pour la classe et la propreté, et surtout ... des BANANES, parce qu'on sait jamais avec les gorilles. Avant de partir dans ma Aston, j'adresse un dernier regard de tristesse à Las Vegas et ses folies.

Après trois heures de route, mêlé de courses contre d'autres pilotes, et de meurtres de flics dissidents, j'arrive enfin à Kansas City de nuit. Cette ville me déçoit beaucoup : pas de néons qui t'aveuglent, pas de signe de fête qui dégénère, et pas la moindre travailleuse qui m'accoste quand je me gare ; décidément ça craint. Arrivé à l'hôtel de ma cible, je suis devenu incroyablement surpris de voir une table de poker. Seul bémol, plus de place. J'ai dû "persuader" le réceptionniste de jeter un couple de mormons au premier étage. A la fin des négociations, j'enfile ma tenue de soirée, cache le tranquilliser et les bananes sous ma veste, et je file à la table de poker. Sur le chemin, au niveau de l'entrée, je vis un gars barbu, un peu spécial, observant la moindre action des escaliers. Je suis sûr que c'est un gars de l'armée. Je peux pas le tuer en public, il faut que je détourne son attention, et surtout ne pas utiliser mon pouvoir. Tout de suite, je me cache derrière un canapé, et dès qu'il se tourne devant la réception balance une Banane dans la salle commune, situé à l'opposé de la salle de poker. J'attends juste qu'il bouge avant de sortir de ma cachette et de filer dans la salle de poker.
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J. Keith Albarn
J. Keith Albarn
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Date d'inscription : 01/08/2015
Dim 6 Sep - 23:08
Je suis tiré de mon observation de la salle par le bruit d'un objet qui rebondit sur le sol. Vu le bruit que ça fait, ce n'est probablement rien de bien dangereux. Certainement pas une grenade, qui aurait fait un bruit métallique. Mais alors qu'est ce que c'était? À moins qu'un malade s'amuse à jeter des cadavres d'animaux dans un hôtel de luxe, je ne vois pas ce que ça peut être. Je jette un regard circulaire au niveau du sol et un éclat jaune attire mon attention. Donc, quelqu'un a jeté une banane. Ça n'a pas tellement plus de sens que mon hypothèse de jeteur de cadavres. J'observe tous les gens présents dans la salle. Personne ne semble suspect, je ne me sens pas observé ni rien. Je décide de garder la banane dans un coin de ma tête et je remonte dans ma chambre.

Je commence à préparer tout mon équipement. Pour commencer, une paire de pistolets, des Glock 21 équipés de silencieux dernier cri. Au cas où, dans un holster de cheville, un pistolet PSS, une petite saloperie russe, un prototype de pistolet furtif à réducteur de son intégré. Le pire c'est que ça marche, ca fait à peu près autant de bruit qu'un claquement de doigts. Comme en plus j'utilise des balles modifiées qui restent à l'intérieur de mes cibles, c'est l'arme discrète par excellence. Enfin, un MP5 lui aussi silencieux. Au cas où il faudrait de la cadence de tir. Concrètement, je peux descendre environ une cinquantaine de personnes avec tout ce petit arsenal. Du coup, je pense que ça devrait suffire pour Alan Smithee et ses gardes du corps. J'ai finalement décidé de les attaquer directement dans leur chambre.

Je jette un œil à mon ordinateur. J'ai piraté le réseau de surveillance de l'hôtel et les images des caméras de surveillance s'affichent. Je remonte quelques minutes en arrière, dans le hall d'entrée. Je masse la vidéo au ralenti et j'identifie clairement le lanceur de banane. Le type en question à l'air assez louche. Je demande à Fort Baxter de trouver ce qu'on a sur ce mec. Deux précautions valent mieux qu'une. Puis je jette un coup d'œil à la caméra située dans le couloir de la chambre de Smithee, juste à temps pour voir la porte se refermer. Deux gorilles se placent devant. Il faut croire que la transaction vient tout juste de commencer.

Je vérifie une dernière fois mes armes, mon second corps m'aide à m'assurer qu'elles sont bien dissimulées sous mes vêtements. Je m'étire, je fais craquer mes doigts. Ça va être l'heure d'entrer en scène.
J. Keith Albarn
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Lun 7 Sep - 1:34
Hourra ! mon plan a marché. J'ai juste le temps de me casser en marchant comme si de rien n'était. Je me dirige, maintenant, vers la salle de poker, afin de me détendre. Heureusement, j'arrive en plein milieu d'une partie de poker. J'ai le temps d'identifier le jeu des quatre joueurs, l'un joue serré, deux d'entre se la jouent plutôt agressive, mais le dernier je n'arrive pas à le décrire. ça me motive de voir quelqu'un qui sait à peu près jouer. Cependant, avant de m'asseoir, je sens soudainement un frisson, comme si quelqu'un m'observé. Je regarde autour de moi, et remarque, malheureusement, trois civils, baraqué de façon non-légal, et, aussi intelligents que les deux gardes gardant un coffre blindé, me fixant bizarrement.

Ça à l'air tellement évident, mais je crois qu'Alan Smithee est dans la salle, ... ou alors, c'est les copains de l'autre crétin. Soudain, je réalise un truc : Je ne sais pas à quoi ressemble ma cible. J'aurais dû demander une photo à mon supérieur avant de le plonger dans un cauchemar sans fin. Cette bourde me trotte maintenant dans la tête. Je n'arrive pas à me concentrer. Je m’assois donc dans le canapé à côté de l'un de ses tas de muscles, et bouffe une banane pour me calmer.

En réfléchissant, je ne pense pas qu'Alan se trouve à la table de poker, c'est trop à découvert. Est-ce qu'il est sorti ? Non le crétin de devant ne serait pas rester à l'accueil. Dans ma tête, trois possibilités me semble possible : soit il se trouve dans sa chambre, plus facile mais c'est beaucoup trop évident, soit il se terre quelque part dans l'hôtel, plus probable mais assez chiant, Soit il n'est jamais rentré dans cette hôtel, et je perds du temps inutilement. A peine cette pensée m’effleure, plusieurs coups de feu retentis en haut de l'étage. Je jette un coup d’œil dans l'entrée et me rends compte que l'endroit regorge de gars armées jusqu'aux dents, qui se dirigent tous vers les coups de feu. Une dizaine, une centaine, j'arrive pas à les compter. Même le réceptionniste possède un bazooka. Je saisis ainsi, que le gars en costard, à l'entrée, n'était pas là pour faire joujou et à peut-être la même cible que moi. Quoiqu'il en soit, grâce à lui, j'ai la certitude que la deuxième option est la seule valide.

Néanmoins, je dois agir vite. Mais j'ai pas envie d'utiliser mon pouvoir encore une fois, et voyant le réceptionniste bougeais de sa position, je balance rapidement la peau de banane et les restes de celle-ci sous ces pieds.
Décidément le gag de la banane marche toujours. Celle-ci fit tomber le réceptionniste, qui malencontreusement, appuie sur la gâchette et balance le bras de bébé directement vers le soi-disant civil du canapé, en prenant soin de lui emporte la tête avant d'exploser au niveau du bar. Seul bémol, j'ai plus que deux bananes, et, je crève la dalle pile au bon moment.

Avant de partir à la chasse à l'homme, j'ai pris le temps de reprendre des forces avec une banane tout en me dirigeant vers la salle de réception. Mais à peine je franchissais la porte qu'une matraque inconnue m’invita à faire une petite pause. Décidément, je ne sentais vraiment pas cette mission.

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J. Keith Albarn
J. Keith Albarn
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Jeu 24 Sep - 0:03
Je sors de ma chambre en prenant l'air le plus naturel possible, ce qui n'est pas une mince affaire vu que j'ai environ dix kilos d'armes sur moi. Les deux gardes me regardent avec suspicion, mais je ne leur laisse pas le temps de décider si je suis une menace ou non. Ils prennent chacun une balle dans la tête. L'un d'entre eux s'écroule immédiatement sur le sol, comme un pantin dont on aurait coupé les fils tandis que le second glisse le long du mur, laissant derrière lui une longue trace de sang. Je le pousse négligemment sur le côté en arrivant à sa hauteur, histoire de bien avoir accès à la porte. Laquelle ne tarde pas à voler en éclats sous le choc d'un coup de pied. Les deux hommes qui étaient en train de boire un whisky tout en discutant d'armes automatiques de retournent vers moi. Ils veulent des gros flingues? Je vais leur en filer.

Hélas, ma cible a le temps de sortir un Desert Eagle et de tirer une fois. La balle passe à un bon mètre cinquante de moi, mais le mal est fait. La détonation assourdissante à retenti et à du s'entendre dans tout l'hôtel. Je fouille rapidement la chambre,aais je ne trouve pas d'arme pour améliorer suffisamment ma puissance de feu. Je retourne dans le couloir et je me hâte vers le hall au rez-de-chaussée, l'arme au point.

Quelques secondes à peine plus tard, une énorme déflagration se fait entendre. Le bâtiment entier semble trembler. Je dévale les escaliers quatre à quatre. Dans le hall d'entre règne un chaos indescriptible. J'arrive juste a temps pour voir le type louche de tout à l'heure de faire assommer sans aucune pitié par un type lambda. Que j'abats de trois balles en pleine poitrine. Je tire le corps de l'homme assommé à l'abri et je prends une pause moi aussi pour recharger et réfléchir. Il y a a vue de nez une vingtaine d'hommes surarmés dans le hall. Nous nous sommes réfugiés dans une salle voisine. Même avec mon deuxième Keith, à trois contre vingt, ça va être serré. Je soupire et j'entreprends de secouer le type que j'ai sauvé pour le réveiller. Des qu'il sera en état de servir à quelque chose, je lui filerais une arme et on foncera dans le tas. D'accord, cette stratégie est totalement foireuse, mais je n'ai absolument pas le temps de réfléchir à un plan plus élaboré que celui là. Les hommes commencent à se mettre en formation et à se rapprocher dangereusement, lentement mais sûrement et plein d'autres trucs en ment de notre cachette.
J. Keith Albarn
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Dim 4 Oct - 14:07
A mon réveil, je vois une superbe femme qui me parle gentiment... serais-ce la voix Athéna qui guide mes pas jusqu'au purgatoire ? Non c'était trop beau pour être vrai, cette sublime créature se transforme en machine à baffes, en outre d'avoir la voix de Rambo, mélangé à celle de Roberto, la camionneuse brésilienne. De plus, ce travesti, après m'avoir mis une autre baffe parce que j'ai dit qu'il était travesti, m'explique gentiment la situation tendu et stressante dans laquelle il m'avait fourré. Pff... Colonel en carton. Décidément c'était pas ma guerre.

Bon d'après ce que j'ai compris, parce que j'ai rien retenu, il est dans la merde, je suis dans la merde, je suis son sauveur, il est le marchand de sable... enfin c'étais ce que je croyais après m'avoir remis une autre baffe. Cependant, après le claquement, une voix résonne dans la salle :
" c'était quoi ce bruit Yann !
_ j'en sais rien Timmy !
_ Bon vous deux, aller voir ce que c'est. Nous on protège le patron dans le sous-sol, compris ?
_ Ranger !!! "
"Deux brebis égarés ?!" me suis dit-je. A mon tour d'entrée en scène.

Piéger des proies est aussi simple que bonjour. c'est comme un gâteau : t'appliques la recette à la lettre et tu rajoutes ta touche perso. Tout d'abord enfermer les proies dans une sphère mentale insonorisée pour ne pas déclenché l'alerte, Ensuite, changer leur perception dans cette même sphère, Puis, laisser les galérer un peu, environ 5 min. Sonder leur âme afin de connaître leur peur, importante étape sinon la recette foire. Ici, j'ai de la chance ils ont peur des serpents tous les deux, Des serpents géants devrait les maintenir en éveil. maintenant, laisser votre imagination faire pendant vingt petites minutes, le temps d'apprécié le spectacle, suivant si vous voulez qu'ils meurent ou deviennent vos esclaves. J'ai partager en deux ma dernière banane avec Stallone, un peu bouche-bée par le spectacle, mais pas déplus non plus de voir ces ennemis servir de poupée anti-stresse aux 2 serpents géants. Pendant ce temps on a parlé de tout et n'importe quoi, et surtout on s'est bien marré... mais il ne m'a toujours pas dit son nom. Enfin les vingt minutes sont écoulé, c'est l'heure de la touche perso. Tel césar au Circus Maximus, je descends le pouce doucement, et les condamne à mort, bouffer par deux serpents, dans le plus grand des calmes.

Retour à la réalité, nous avons deux cadavres parmi nous, et accessoirement, une armée en face. Je décide de leur piquer leur vêtements pour me la jouer infiltration. Heureusement qu'ils ont une cagoule ces cons. j'ai pris donc l'identité de Timmy, et, avant d'enfiler ma cagoule, invite mon compagnon de fortune à faire de même.
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