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We are here to drink your beer - Keith & Harley
J. Keith Albarn
J. Keith Albarn
Messages : 295
Date d'inscription : 01/08/2015
Mer 7 Oct - 2:13
Il y a dans l'armée une tradition tacite et intemporelle les jours de permission. Il y a toujours deux ou trois nouvelles recrues qui vont à l'église, ou rendre visite à leurs familles, mais ils ne sont qu'une minorité. Et de toutes façons, je ne suis pas croyant et ma soeur se fiche totalement que je lui rende visite ou non. Donc, la tradition. Cette dernière est très simple. Pour relâcher la pression, il suffit de se rendre au bar le plus proche et de boire avec son régiment jusqu'à ce que tout le monde soit plus ou moins réduit à l'état de légume. Avant d'intégrer l'unité 314, j'adorais cette tradition. Non pas que j'ai hérité de l'alcoolisme maternel, non. Mais les soûleries des jours de perm' sont toujours de super moments entre frères d'armes. D'où l'intérêt de boire avec son régiment. Mais dans mon cas, je vois avec moi même. Littéralement. Keith II est à mes côtés, avec des vêtements différents pour que les gens nous prennent pour des jumeaux. La première fois que j'ai expérimenté ça, je ne pensais pas que ça fonctionnerait réellement. Mais en fait, tout le monde s'en fiche. Du coup, je bois avec moi même, ce qui me sert à la fois à être ivre deux fois plus vite, mais aussi de pouvoir me surveiller moi même. Pour le moment, j'ai encore l'air à peu près frais. Dans deux ou trois heures, ça va être une toute autre histoire.

Le temps que le barman me resserve, je fais pivoter mon tabouret et je jette un regard circulaire à la salle. Il n'y a pas grand monde intéressant ce soir. Quelques vieux ivrognes habitués qui sont la chaque soir, un petit groupe d'ouvriers qui restent entre eux et des jeunes qui jouent au billard. Ces derniers peuvent a la rigueur fournir une distraction amusante au cas où. Ils portent tous le blouson d'une fraternité étudiante. D'expérience, je sais que si je veux chercher la bagarre, ils répondront tous comme un seul homme. Dans une université et à fortiori dans une fraternité, il faut toujours prouver qu'on est le plus cool. Du coup, ces gamins sont toujours théoriquement prêts à se battre si on les chauffe un peu. Enfin, pour le moment je n'en suis pas encore là. Je bois la moitié de ma nouvelle bière en trinquant avec Keith II quand le carillon situé au dessus de la porte d'entrée du bar se fait entendre. Les deux lieutenants Keith Albarn se retournent en même temps pour devisager la nouvelle arrivante. Qui est des plus originales.
J. Keith Albarn
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Mar 20 Oct - 22:41



Je veux fêter ce renouveau en buvant une

bièèère


- Il me traite toujours comme si je suis une gamine immature et totalement écervelée... C'est vrai que je suis une sale gosse et que mon cerveau a été réduit en bouillie par pleins de produits chimiques, mais il n'a pas le droit de me dire ça ! Les hommes, ils doivent dire qu'on est jolie, qu'on est pas grosse et qu'on est carrément super douée pour tuer les gens, même avec du vernis sur les ongles ! J'avais décoré mes ongles avec sa couleur préféré en plus, et même que j'avais demandé à refaire des scènes à sa gloire en tout petit sur mes ongles. C'est du Nail Art. Je crois que c'est ça. Mais on s'en fiche ! Parce que Môsieur lui s'en fiche ! Apparemment j'ai tout fais capoter dans son plan, si il est mort rapidement c'est ma faute, que je suis vraiment qu'une traînée et que je méritais même pas à ce qu'il me parle... Alors moi j'en ai eu marre, j'ai attrapé ma chérie et je suis partie. Tant pis pour lui, il ne trouvera plus jamais une fille aussi folle que lui, prête à éclater des têtes pour ses beaux yeux et qui accepte n'importe quoi pour assouvir ses fantasmes de tordu. Mais quel... salopard taré, franchement !

Enragée, je fracassais ma batte sur la jambe de quelqu'un qui venait de passer. Il s'écrasa au sol en poussant un cri, ce qui me fit lever les yeux au ciel. C'était un tout petit coup de rien du tout, il y avait juste eu un craquement, pas de quoi brailler comme un âne !

- S'il vous plaît madame... Ne me faîte pas de mal...

Le petit garçon à qui je parlais depuis tout à l'heure me regarda d'un air suppliant, recroquevillé contre le mur. Je penchais la tête sur le côté, en fronçant les sourcils tout en le fixant.

- Pourquoi est-ce que tu as peur ? Il ne faut pas avoir peur ! Du moins plus maintenant. J'étais très très méchante avant, mais je vais devenir gentille, c'est décidé. Oui ! Je vais trouvé du boulot, sauver les chatons et devenir toute gentille ! Comme ça Biquet sera tellement dégoûté de me voir gâcher mon potentiel qu'il me suppliera de revenir. Peut être même qu'il me kidnappera, se sera fantastique ! Tiens ! C'est pour toi !

Je lui tendis une sucette verte que je venais de sortir de la poche de mon short, en lui faisant un grand sourire. Il n'osa pas bouger, toujours prostré dans son coin. J''attendis quelques secondes, qui me parurent beaucoup trop longues. Au bout de dix secondes, je me mis à tapoter du pieds, l’agacement commençant fortement à monter. Je déteste attendre ! C'est insupportable, je suis très impatiente.

Alors que j'envisageais sérieusement de me débarrasser de lui en le jetant sur la route, il fini par attraper le bonbon d'une main tremblante. Je l'entendis murmurer un merci, et mon sourire se fit encore plus grand.

- C'est bien, tu es un bon petit garçon ! Tu as de la chance, si je n'étais pas devenue gentille, tu n'aurais sûrement plus jamais eu de dents. Ça serait dommage, non ? Oh attends ! Ne mange pas cette sucette !

Je la lui repris violemment des mains et la jetai le plus loin possible. Elle roula au sol et disparu entre les barreaux d'une grille au sol. Je me suis toujours demandé à quoi ça servait... Est-ce que c'est un cachot sous la ville ?

- Oulala que je peux être bête ! J'avais totalement oublié que c'était une sucette empoisonnée. À la base je devais tuer le fils d'un patron de... Enfin bref. Ça ne te regarde pas, et c'est du passé ! Maintenant je vais aller droit vers mon avenir ! Au revoir petit garçon !

Je lui adressais un petit geste de la main, et attrapais fermement le manche de la batte avant de partir. C'était une belle journée ! Un nouveau départ ! J'allais enfin être une Harley épanouie ! Les gens d'ailleurs avaient l'air surpris. Ils me regardaient tous comme si j'étais une psychopathe, ce qui d'une certaine manière était le cas. Mais ils allaient finir par comprendre que j'étais devenue aussi douce qu'un ourson. Je sautillais dans les rues, en souriant à tout le monde, mes couettes gigotant au rythme de ma marche. C'était tout nouveau de se promener en ville sans avoir d'objectif particulier. En général, Biquet m'envoie tuer quelques personnes, prendre en otage, exploser des centres commerciaux...

- Oh regarde ! Un bar qui s'appelle « Le destin » ! Moi je te dis que c'est le destin, il faut que j'entre dedans !

J'adressais un sourire à ma batte que je tenais toujours à la main. Elle était toujours d'accord avec moi. C'est ça qui est bien avec les armes. Au moins, elles vous aimeront toujours ! Même si je sentais qu'elle allait m'en vouloir de ne plus lui permettre d'écrabouiller des têtes et exploser des os. C'est qu'elle aime le goût du sang, ma petite chérie !

J'entrais dans le bar, et me dirigeais immédiatement vers le comptoir. C'était la première fois que j'allais dans un bar pour boire un coup ! Je sais que les gens qui ont une vie médiocre et sans intérêt viennent souvent ici. Ça doit être tellement amusant ! Je me glissais sur un tabouret et posais mes coudes sur la table pour me pencher vers l'avant et faire un signe au barman.

- Je voudrais du rhum ! Euh... non ! Un whisky! Non attendez ! Du coca ! Ou de la bière ! Oh je n'arrive pas à me décider... Apportez moi un verre de chaque !

Voilà, ça serait plus simple pour se décider. Je me remis correctement sur mon tabouret, et posais la batte devant moi, sur le comptoir. Elle n'allait quand même pas rester par terre ! Ce n'est pas une place convenable pour une arme comme elle. Je tournais sur le côté, et vis avec surprise un homme assis juste à côté d'un autre homme qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau.

- Oh ! Mais vous êtes des jumeaux ! Ça doit être trop bien d'avoir un jumeau ! Comme ça c'est comme avoir un meilleur ami... sauf que c'est votre frère ! J'aimerais tellement avoir une jumelle ! Quoi qu'enfaîte non, parce qu'elle me ressemblerait, donc elle essayerait sûrement de me piquer mon biquet, donc au final je devrais la tuer... Il vaut mieux que je n'en ai pas, enfaîte. Mais vous avez quand même de la chance ! Vous vous appelez comment ? C'est quoi que vous buvez ? C'est bon ?

Je me penchais pour essayer de voir le contenu de son verre, mais ça ne me disait rien. Je ne bois jamais d'alcool. Je n'aime que la limonade avec du sirop à la fraise. Mais maintenant, je suis comme tout le monde. Donc je dois boire de l'alcool !

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