Lucky Cheshire Albarn

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère + Pouvoir / Capacité

Si il y a une chose qui vous sautera immédiatement aux yeux quand vous la verrez, c'est pas son regard qui vous détaille jusqu'au plus profond, c'est juste cette petite impression que vous aurez de vous sentir soudainement très con. Mais après elle n'est pas du tout méchante Lucy, mais pas particulièrement gentille non plus. Pas évident non ? Bon, pour faire, simple, vous l'aimerez si elle, elle vous apprécie et vous  voudrez l'étrangler si elle commence à faire sa chieuse. Ah parce que oui, pour faire l'ange elle est douée, mais pour vous faire passer l'envie de rire aussi. En plus d'être (légèrement) susceptible, la jeune fille est du genre à être beaucoup rancunière, pour expliquer que ça peut durer longtemps. Mais c'est pas une garce non plus, au contraire, ce serait bien le genre à faire ce que vous appelez 'le bien', si ça lui arrivait de trouver une bonne raison de sortir de son labo' / ou juste un peu de courage (parce que oui, j'vous jure, à 14 ans elle était encore capable d'hurler pour demander à son frère de faire dégager les araignées pour les souris... alors s'attaquer à des problèmes plus importants). Bref.
Sinon, une des choses qui fait si spéciale cette jeune fille, c'est son intelligence remarquable. Et si je peux vous dire un truc, c'est que ça compense très largement son manque de courage. Elle est pas juste passionnée par la science, les maths ou la bio, non, à force on finit par se douter que ça peut pas être que des passes temps. En effet, si elle si met, vous serez vite largué avec elle. Tant en philo' qu'en psychologie, elle pourrait donner l'impression d'être la science infuse. Y'a pas vraiment de secret pour ça, n'ayant jamais été particulièrement attirée par les arts comme la musique, la peinture ou le dessin (sauf pour les dessins d'observation en science), et pas encore pour les joies des fiestas et des soirées toutes les nuits, il y avait beaucoup de temps à tuer. Alors pourquoi pas commencer par les trucs les plus chiants ? Au final ça l'a bien réussie : Elle a une réflexion et un savoir honorable, donc en clair, c'est une intello.
Sauf qu'on sait tous plus ou moins ce qui arrive aux intello, la tête dans les chiottes ou le coin des geeks à binocles cul-de-bouteille, boutonneux pré-pubères au self service. Que voulez-vous c'est comme une règle, ceux comme elle sont et seront toujours mis à part. Alors bon. Comme elle plus intelligente que ça. Lucy à développé un second talent, celui de la comédie. C'est plus facile de paraître con que de paraître intelligent. Belle ironie, Lucky à eu de la chance, elle était assez douée pour ça, et mieux encore. Donc maintenant, à vous de voir, quand vous verrez une fragile petite enfant toute mignonne, si c'est du fake ou si c'est sa vraie nature.

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

On va commencer par les détails. Même si je sais que vous allez à peine les survoler des yeux et que ça risque de rester autant de temps que celui que Maxwell prend pour trouver la valeur de X dans votre tête mais enfin... Comme ça ce sera fait. Je m'appelle Lucky Cheshire Albarn. Comme les Lucky Strike oui, mais je me plains pas mon grand frère a eut le droit à Jameson. Bref appelez moi Lucy. Je suis née à la Nouvelle-Orléans en Louisiane le 4 Avril 1989, je vous épargne le calcul ; j'ai 26 ans.

Pour commencer je n'ai pas connu mon père, j'avais à peine un an quand il est mort (d'un accident cardio-vasculaire apparemment). Ma mère était une alcoolique, donc c'est là que Keith, mon grand frère, intervient. (Au final, je parlerais très peu de ma mère vu qu'elle est morte et que j'ai pas tellement vu la différence).

C'est vrai que quand j'étais en maternelle ou en primaire, Keith n'avait pas trop de soucis à se faire, j'étais calme, cool, et je faisais pas ma difficile. Mais ça c'est un peu plus corsé quand je suis arrivée au collège. En effet, un peu avant j'avais découvert un monde qui m'avait plus tard ouvert sur d'autre chose. Je devais avoir huit ans quand j'ai commencée à m'intéresser au sujet, Keith en avait quatorze. Comme j'étais en primaire je finissais plus tôt que lui, donc j'étais déjà à la maison quand -attendez, je tiens à préciser c'était la porte qui était ouverte, je n'étais pas en train de fouiller - lui, ce glandeur de première, est apparut. Sur son lit, comme ça, je n'ai rien compris. Et j'avoue que j'ai même flippé à mort. J'ai cherchée une explication. Hypothèse n°1 : Keith à séché, il est rentré dans sa chambre sans que je ne l'entende et je ne l'ais pas vu plus tôt. Hypothèse n°2 : Keith à finit plus tôt, il est rentré dans sa chambre sans que je ne l'entende et je ne l'ais pas vu plus tôt. Hypothèse n°3 : Keith s'est téléporté, parce qu'il a voulut sécher son cours de maths. Hypothèse n°4 : Keith s'est téléporté, parce qu'il a finit plus tôt son cours de maths.

Ensuite maman a emmené Keith à l'hôpital parce qu'il avait fait un malaise. En cours de maths. C'était trop bizarre vu que moi je l'avais vu dans sa chambre. Finalement c'est Keith lui même qui à répondu à mes questions, involontairement bien sûr, maman ne l'a pas cru, et puis il s'est avéré que je n'avais pas totalement faux en parlant de téléportation. C'était bizarre, alors je me suis renseignée sur les gens comme mon frère. Les mutants. Donc en bref, c'est juste une histoire de génétique. Et contre toute attente je me suis intéressée à ce domaine. Ce domaine qui est liée bien évidemment à la chimie, la bio', ou les maths. Et donc voilà comment tout à commencé : parce que mon frère à voulut sécher son cours de maths en se dédoublant.  


Depuis ce jour-là, je suis peu à peu devenu l'intello par excellence. En vrai, c'est pas les notes qui m'intéressaient (même si, on va pas se mentir, ça fait toujours plaisir de faire genre t'a pas vue le + devant ton A pour faire rager tes voisins) mais surtout ce que je pouvais apprendre. Je crois qu'au final je ne faisais que ça ; étudier, apprendre, m'intéresser. Je me rappelle de ces nombreux soirs où je me planquais sous ma couette avec une lampe pour finir mon livre sur la nature corpusculaire de la lumière par l'étude de l'effet photoélectrique, parce que Keith allait me gronder s'il me grillait. Donc au final j'ai pris deux ans d'avance et je suis arrivée au secondaire à douze ans et demi, et bien évidemment ça en a étonné plus d'un, surtout les anciens professeur de mon frère (parce que j'étais bien dans ses anciennes écoles), mais au final de plus en plus de gens on finit par se dire que j'avais un avenir 'prometteur'.

Puis là, ça a un peu changé. Un peu beaucoup. Disons qu'en première année de collège, on s'en fout un peu de qui est excellent ou qui est cancre, alors qu'on nous réserve un sort bien misérable au lycée. Première semaine, et j'avais déjà eue un aperçut de tout les choix qui s'offraient à moi : faire les devoirs des autres ; me faire victimiser au premier couloir où y'aura pas de prof ; me faire exclure de toute activité susceptible de tester ma sociabilité en milieu hostile et profondément restreint intellectuellement ; me faire marcher dessus / martyriser / etc etc vous connaissez le topo.
Donc voilà, j'ai passé un peu moins d'un an à me planquer sous les étagères, puis pour éviter tout ça j'ai due commencer par improviser, parce que la situation se faisait urgente : je pouvais pas rester invisible toute ma vie. Donc j'ai testée plusieurs plans, je vais vous en dire quelques un, histoire que vous sachiez ce qu'il ne faut pas faire.

Plan n°1 : Tenter de faire la forte tête. Hum. Ok j'avais le caractère pour gueuler quand ça me faisais  chier. Ok j'avais pas le courage de le faire face à des gens qui faisaient trois têtes de plus que moi. Au final ça m'a plus rapporté de problème qu'autre chose. J'ai du faire deux tentatives, à la deuxième comme je me suis royalement foirée, j'ai fais une espèce de mêlée générale. Quand on est coursé par trois grands dadais qui veulent ta peau parce que tu leur a craché dessus, on peut être sacrément inventif pour chercher de l'aide, ou faire diversion. Donc voilà au final, j'ai quand même pris cher parce que Keith et moi on s'est retrouvé devant de bureau du proviseur, moi en train d'expliquer à mon grand frère (qui entre temps était devenu mon tuteur légal parce que la mère est morte) comment j'ai fais pour me battre, sans vraiment le faire.

Plan n°2 : Tenter de m'intégrer. Ahah punaise, si Einstein estime que la pire décision de sa vie était sa signature à la lettre à Roosevelt de Slizard et Wingner, moi je pense que pour le moment la mienne est celle-ci. Bon évidemment, il a fallut que je choisisse les mauvaises personnes. Au début, je pensais que toutes mes conneries étaient passées inaperçus. Puis une nouvelle convocation. Aïe, déjà là je savais que ça allait pas rigoler avec mon frère. Mais si vous saviez comme j'avais juste envie de m'exiler dans un autre pays lorsque le proviseur avait fait la liste de tout 'ça'. -Absence non justifiées régulières (sur un total de 33 heures de cours par semaine, j'en séchais 15) -Détention de stupéfiant (Alors là, je tiens à préciser que j'admets que la situation était très ambiguë, mais que je faisais qu'analyser un tas de drogue qu'on m'avait refilé pour en trouver les formules chimiques, mais évidemment dit comme ça, je m'enfonçais encore plus) -Harcèlement moral et physique envers ses camarades (non ça c'est pas vrai, j'étais 'juste' là quand mes ex-potos geek se faisaient martyriser. Mais comme je faisais rien et que je faisais officieusement partie de la bande de crétin dégénérés qu'ils avaient pour tortionnaires...  mais non j'en ai frappé aucun). -Baisse remarquable des résultats scolaires. (J'ai pas perdue en intelligence faudrait pas rêver, entre temps j'étudiais l'électrodynamique des corps en mouvement -qui n'était malheureusement pas au programme-, mais pour me fondre dans la masse, il fallait passer de A+ à D-).

Donc voilà, on va dire qu'après ça, je me suis bien calmée, et je me suis tenue à carreau. Au final, ma dernière solution était de faire l'intello qu'à moitié : je reste sage, je garde mes résultats, mais à l'extérieur, quand je suis pas devant ma copie ou chez moi, je suis comme la plus normale des pouffiasses à moitié cruches du bahut. Je devais bien ça à mon frère, avec tout ce qu'il faisait pour moi, c'était quand même la moindre des choses d'être l'esprit savant de la famille. En effet, même si je trouve ça absolument con de sa part qu'il ait triché à ses examens,  incontestablement inutile qu'il ait abandonné l'Université, et surtout définitivement pitoyable de sa part qu'il se soit engagé à l'armée. C'est débile l'armée, c'est la plus grosse contradiction de l'univers (protéger le monde des violences, par la violence ? WTF men), c'est juste complètement inutile et à voir si ça n'empire pas les choses, et mon grand frère risque sa vie pour ça ? Raah bordel qu'est ce que je peux le détester des fois.
Moi ? Faîtes le calcul : Collège, j'ai fais qu'une année sur trois, donc secondaire 12 piges et demi (trois années sur quatre), donc j'ai eu mon bac à 15 ans à la place de 18 (parce que oui, pour me faire pardonner ma seconde année pitoyable, je me suis motivée à en sauter une autre quitte à en rajouter dans ma non-intégration). Tout ça pour dire, que pour le brosser, je l'ai fait briller mon dossier scolaire. Au final j'ai eu le choix un peu partout, c'est cool ça, de pouvoir aller où on veut. Alors j'ai commencée des études de médecine, et suis presque sur le point de décrocher mon diplôme d'Etat de Docteur en médecin spécialiste (le plus haut grade dans l'échelle) à 26 ans ! Après ça, j'espère qu'il est quand même un petit peu fier de moi le frangin, parce que même si je vais essayer de faire mieux, c'est quand même déjà pas mal. Bref, c'est la classe nan ? Oui, merci Keith parce qu'au final c'est quand même lui qui me paye mes études, alors peut être que l'armée c'est pas si mal, finalement.

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